lundi 15 juillet 2013

Y'a de ces jours...

Y'a de ces jours... Hier, dimanche, 14 juillet (parenthèse - Vive la France !), c'en était un. Pas que je me plaigne, au contraire, des chaleurs de juillet, on en a eu trop peu de belles journées, en 2013... Mais enfin, c'est dimanche matin, Ginette (mon épouse) revient aujourd'hui d'un séjour d'une semaine à Orlando avec ma fille Véronique et son conjoint Nicolas et leurs deux enfants, Sophie et Cédric... et je veux, bien sûr, que tout soit propre...

Or, dehors, ce qui me sert de gazon (c'est vert et entre le trèfle en fleurs et les autres plantes il y a de l'herbe) a beaucoup grandi avec un arrosage généreux de Dame Nature (pourquoi c'est une femme?) et de mon système d'arrosage programmé pour mouiller le terrain entre 3 et 5 heures du matin les mardi, jeudi et samedi... Je me dis qu'il faudrait sortir la tondeuse... Et puis, je zieute l'auto et de toute évidence, elle pourrait être plus propre... et c'est sans compter la poussière et les brins de gazon et de saletés éparpillés sur les tapis de la voiture (que je ne vois pas de l'extérieur mais que l'oeil de faucon de mon épouse ne manquera pas de noter). Il faudrait donc aussi laver l'auto...

Je mets le nez dehors vers 7 h 30, après déjeuner, et il fait déjà chaud. Un coup d'oeil au thermomètre... déjà près de 26 et avec l'humidex, probablement plus de 30 degrés... et ça grimpe vite... Si je dois «travailler» dehors, il faudra le faire vite... Pas question de rôtir sous la chaleur et l'humidité en milieu de journée... Alors un peu avant 8 heures, espérant ne pas réveiller les voisins, je sors la tondeuse et m'attaque d'un pas vigoureux à la végétation en pleine croissance... Il n'a fallu qu'une quinzaine de minutes pour que je sois trempe « en lavette » sous un soleil déjà puissant...

Après avoir terminé la « pelouse » devant la maison, il restait la cour arrière... Je regarde ma montre... Non, remettons ça à demain matin, même heure... Au premier coup d'oeil, Ginette ne verra pas la cour, en arrivant de l'aéroport. Et il me reste l'auto à laver... encore au soleil...

À l'abordage. Un bon coup de «Shop Vac» à l'intérieur (où il fait déjà 40 degrés...). Vite une limonade avant de déshydrater... Puis c'est le temps d'un bon frottage au Hertel pour enlever la fine couche de poussière qui apparaît constamment de je ne sais trop où. Il est près de 9 heures et le mercure a sûrement grimpé d'un autre 3 ou 4 degrés... Dégoulinant de sueur (ce serait sans doute moins pire si je perdais une quinzaine de livres...), je me dis qu'il n'est plus question de laver l'extérieur de l'auto... d'autant plus que j'ai trouvé dans la voiture un coupon-rabais de 5$ sur un lavage chez Ultramar...

Sauvé ! L'Ultramar n'est qu'à deux ou trois minutes... Sur place, je présente mon coupon... et je vois apparaître le prix à l'écran de la caisse : $9 et quelques sous... Je remarque au commis que c'est un peu cher pour un lavage qui m'avait coûté, l'hiver dernier, environ 9$ sans coupon... Ah non, dit-il, c'est le lavage «suprême» que vous offre le coupon... avec cire et tout et tout... Mais je n'en veux pas, du lavage suprême... Coupon à la poubelle, lavage ordinaire. Ciel, c'est plus de 10 $... le prix a augmenté...

Enfin... l'important, c'est de ne plus avoir à suer au gros soleil... Petite attente en file en écoutant les tounes habituelles dimanche matin à la radio... puis c'est au tour du lave-auto de faire ce pour quoi je l'ai payé chèrement... Et voilà.... savon, jets d'eau, rinçage... c'est fait. Fier de moi, j'arrive à la maison et inspecte l'extérieur du char... Quelque chose ne va pas... Les portes sont pourtant censées être luisantes de propreté... Je passe mes doigts sur la porte arrière côté conducteur... et mes doigts sont noirs... Et c'est comme ça sur toutes les portes. Le maudit char est encore sale !!! Vraiment sale !!!

En maudit contre Ultramar (mais à quoi ça servirait d'aller piquer une colère au pauvre petit commis de la station d'essence qui ne m'a rien fait...) mais aussi contre moi-même pour avoir choisi la voie de la paresse, il ne restait qu'une chose à faire. Remplir le seau d'eau et de savon, sortir le boyau d'arrosage et affronter de nouveau les 30 degrés avec humidex de trente et quelque pour «vraiment» laver l'auto...

Je remets mes vieux souliers qui ont servi à tondre le gazon, un peu plus tôt, et je mets le pied dans l'auto pour m'assurer que les vitres sont bien fermées... laissant des tas de brins d'herbe sur mon tapis tout propre... Et me voilà penché pour les cueillir un par un... pas question de ressortir le Shop Vac... Mea culpa. Y'a des jours comme ça...

Mais soyez averti : le lave-auto Ultramar de la montée Paiement, angle Nobert, c'est de la marde...

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