mardi 27 décembre 2011
De l'emploi des mots « national » et « local » dans le Renvoi sur les valeurs mobilières de la Cour suprême du Canada
samedi 17 décembre 2011
«Mon âme fait maintenant partie du cyber espace»
Garneau, Jeannette | ||||
Parution: 2011-12-17 au 2011-12-17 dans Le Droit - 2777212 | ||||
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mercredi 7 décembre 2011
Le début de la fin?
mardi 29 novembre 2011
Désormais : sans le Bloc québécois, qui nous représentera à Ottawa?
mercredi 23 novembre 2011
Pierre Vadeboncoeur : «Nous avançons presque sans armes depuis deux siècles»
mardi 22 novembre 2011
Dernière édition du 22 novembre 1963
vendredi 18 novembre 2011
De l'église St-François d'Assise à la Loi 101...
mercredi 16 novembre 2011
Raymond Lemery, 1957-2011
Avis de décès
Raymond Lemery
Les familles Lemery et Fleury ont eu le regret d'annoncer le décès de M. Raymond Lemery décédé le 9 novembre 2011, à l’âge de 54 ans. Époux de Lise Fleury, il était le fils de feu Armand Lemery et de feu Thérèse Gaudreau. Outre son épouse, il laisse dans le deuil ses filles: Marie-Josée (Ante Laurijssen) et Janie (Patrick Mongeon); son frère André (Suzanne Lapointe) et ses soeurs: Micheline (feu Michel Massé), Claire (Denis Quinn), Louise (Raymond Lemieux), Ginette (Pierre Allard), Marthe (Guy Nantel) et Claude-Sylvie (Claude Beauregard). Il laisse également ses beaux-parents Telmon Fleury et Pauline Bertrand; ses beaux-frères: Yvon (Joane Desfossés), Denis (Ginette Crête) et Jean (Lise St-Laurent) ainsi que plusieurs neveux, nièces, cousin(e)s, parents et ami(e)s. Il reposait le mardi 15 novembre 2011 de 14 h à 17 h et de 19 h à 21 h au salon de la COOPÉRATIVE FUNÉRAIRE DE L’OUTAOUAIS située au 95, boul. Cité-des-Jeunes à Gatineau (secteur Hull). Le service religieux a eu lieu le lendemain mercredi 16 novembre 2011 à 11 h en l'église St-Joseph sise au 245, boul. St-Joseph à Gatineau. Raymond a fait carrière au sein de Wallack's Art Supplies à titre de vice-président à Ottawa et en tant que copropriétaire à Gatineau ainsi qu'à Hull pendant plus de vingt-cinq ans; il laisse donc également dans le deuil plusieurs collègues et confrères de travail. Vos marques de sympathie peuvent se traduire par un don à la Fondation des maladies du coeur.
mercredi 9 novembre 2011
Extrait des débats de la Chambre des communes du vendredi 4 novembre 2011
Échange entre Denis Coderre et le ministre John Baird. Intéressant.
Le vérificateur général
[Table des matières][Traduction]
[Français]
[Table des matières][Traduction]
[Table des matières][Français]
[Table des matières][Traduction]
mardi 8 novembre 2011
L'assimilation à l'Université d'Ottawa, vue par le journal étudiant La rotonde en 1968.
samedi 8 octobre 2011
Encore Don Cherry!
Éditorial publié dans LeDroit, samedi 8 octobre 2011.
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La culture médiatique, particulièrement quand il s’agit de hockey, a eu tendance à conférer un statut spécial à certains commentateurs et rédacteurs sportifs, à qui on laisse plus de latitude pour dépasser le cadre traditionnel de l’analyse. Cela donne des textes et des interventions plus colorés, plus mordants, susceptibles de favoriser un dialogue et un débat avec lecteurs et auditeurs. Mais il y a des limites que certains transgressent.
On aura deviné que Don Cherry a de nouveau fait des frasques. Lors du premier match de la saison, durant sa prestation à Hockey Night in Canada, il a carrément abusé de sa liberté d’expression avec des attaques de bas étage contre ceux qui s’opposent aux combats dans la Ligue nationale de hockey, et à notamment à quelques anciens durs à cuire qui se sont joints au mouvement contre la violence sur glace. Loin de nous de vouloir réduire au silence ce controversé personnage, mais le temps est venu pour CBC de lui rappeler les principes d’un savoir-vivre élémentaire.
Pierre Allard
mercredi 5 octobre 2011
La « vague » nationale des années 1960-1970 : continuités, transformations et ruptures
Je vous prie de trouver ci-joint et ci-dessous un appel à communication pour un atelier que Yann Fournis, Tudi Kernalegenn et Joel Belliveau proposent à l'occasion du Congrès annuel de la Société québécoise de science politique, qui se tiendra à l'Université d'Ottawa du 23 au 25 mai prochain. N'hésitez pas à le diffuser dans vos réseaux:
La « vague » nationale des années 1960-1970 : continuités, transformations et ruptures
Les revendications nationalistes sont largement cycliques, et semblent fonctionner par « vagues » : la naissance des premiers États-nations modernes à la fin du XVIIIème siècle, l’indépendance des États d’Amérique du Sud au début du XIXème siècle, le « printemps des peuples » autour de 1848, les mouvements de décolonisation autour des années 1950, l’indépendance des anciens pays communistes dans les années 1990, etc. Une « vague » toutefois semble largement négligée par la littérature, peut-être parce qu’elle n’a débouché sur aucun nouvel État : le réveil des nations sans État des années 1960-1970.
Les études monographiques ne manquent certes pas, mais il n’existe que peu de réflexions globales permettant de comprendre pourquoi, au même moment, on assiste à l’émergence d’un nouveau dynamisme des revendications nationalitaires en Amérique du Nord (Québec, Acadiens, Franco-Ontariens, Chicanos, Amérindiens) et en Europe occidentale (Bretagne, Catalogne, Pays de Galles, etc.), ainsi qu’à l’arrivée une revendication autochtone maorie et aborigène en Nouvelle-Zélande et en Australie, la création de l’Organisation de Libération de la Palestine, etc.
Il s’agira donc dans cet atelier de réfléchir, de manière monographique ou comparative, sur l’existence de cette « vague » nationale des années 1960-1970, ses causes, ses caractéristiques et ses conséquences.
Organisateurs:
Joel Belliveau (Université Laurentienne, Ontario), jbelliveau@laurentian.ca
Yann Fournis, (Université du Québec à Rimouski), yann_fournis@uqar.qc.ca
Tudi Kernalegenn, (CRAPE, IEP de Rennes), tudi.kernalegenn@gmail.com
Les propositions de communication peuvent être monographiques ou comparatives, étayer ou infirmer les prémices de cet atelier (l'existence d'une "vague" nationale au cours des années 1960-1970), avoir une perspective sociologique/science politique ou historique. Nous attendons néanmoins une réflexion qui permette d'entamer un "dialogue" comparatiste sur une période, en interroger les éléments de continuité, de transformation et de rupture par rapport à la question nationale.
La date limite pour les propositions de communication est le 31 octobre 2011, mais nous vous serions reconnaissant d'essayer de nous envoyer vos propositions pour le 20 octobre, à nos trois adresses. La proposition doit inclure le nom du ou des auteurs et leurs affiliations, le titre de la communication et une description d'au plus 200 mots.
Nous sommes à votre disposition pour toute demande de précision, tout besoin de renseignement.
N'hésitez pas à diffuser cet appel à communication dans vos réseaux.
Bien cordialement,
Joel Belliveau
Département d’histoire et Institut franco-ontarien
Université Laurentienne
Joel Belliveau, Ph.D.
Professeur adjoint
Département d'histoire
Université Laurentienne
935 Chemin du lac Ramsey,
Sudbury (Ontario)
P3E 2C6
Canada
(705) 675-1151, poste 4208
http://www.laurentian.ca/Laurentian/Home/Departments/History/Belliveau.htm?Laurentian_Lang=fr-CA
'Moteur de la créativité, de l'innovation et de la prospérité depuis 1960'
www.celebrez50.laurentienne.ca
mardi 4 octobre 2011
La mémoire collective d'une société est appauvrie par la perte de chaque mémoire individuelle.
Encore aujourd'hui, je vois cette nécrologie presque anodine. Celle de Louis Vincent. «La famille Côté a le regret de vous annoncer le décès de Louis Vincent 28 juin 1931 – 28 septembre 2011 Est décédé paisiblement au Soins continus Bruyère le 28 septembre 2011, à l'âge de 80 ans. Il était le fils de feu Gaston Vincent et de feu Robertine Gauthier. Il laisse dans le deuil sa conjointe Monique Côté, les enfants de Monique : Anne et Pierre (Marianne), les petits-enfants de Monique : Jean-Sébastien, Gabrielle et Marie-Laure. Il laisse également ses enfants Julien, Danielle, Carl, Renée et Luc-André, ses petits-enfants Marianne, Sacha, Loïc et Jules ainsi que plusieurs neveux, nièces et ami(e)s. Une messe commémorative sera célébrée le jeudi 6 octobre à 10h00 à l'église Cathédrale Basilique Notre-Dame (coin de Sussex et de St-Patrick), Ottawa. »
samedi 1 octobre 2011
Une attaque sans précédent contre la magistrature
Lettre publiée dans le quotidien LeDroit, le vendredi 30 septembre
par Sébastien Grammond
L’auteur est doyen de la Section de droit civil à l’Université d’Ottawa
Les députés conservateurs du comité sur l’accès à l’information et l’éthique viennent de poser un geste qui fait preuve d’un mépris total pour le principe de l’indépendance de la magistrature. Ce comité a lancé une enquête sur le fait que la Société Radio-Canada emploie des fonds publics pour contester les pouvoirs de la Commissaire à l’information d’exiger que la SRC lui communique les informations de nature journalistique qu’elle détient. Dans le cadre de ces audiences, les députés ont convoqué le juge de la Cour fédérale qui a rendu jugement dans cette affaire, afin qu’il témoigne en comité parlementaire au sujet de sa décision.
Une telle convocation est sans précédent et menace les principes de base de notre régime démocratique. Le principe de l’indépendance de la magistrature assure les citoyens qu’il y aura toujours un juge impartial pour statuer sur leur cas, même si le gouvernement est leur adversaire et même si leur cause n’est pas populaire. Bref, lorsqu’une cause est soumise aux tribunaux, elle est tranchée en fonction du droit et non de sensibilités politiques. C’est l’un des principes les plus fermement protégés dans notre droit constitutionnel.
Or, pour garantir cette indépendance, il faut assurer aux juges qu’ils ne seront jamais appelés à s’expliquer publiquement au sujet de leurs décisions. Les juges rendent des motifs de jugement, habituellement par écrit, et tout citoyen peut discuter ou critiquer publiquement de tels motifs. C’est donc par leurs jugements que les juges « rendent des comptes ». Cependant, une fois le jugement rendu, le juge est assujetti à un devoir de réserve, étroitement lié à son indépendance, qui lui interdit de participer à un débat public au sujet de l’affaire qu’il a tranchée. S’il en était autrement et que les juges pouvaient être forcés de s’expliquer publiquement, les justiciables pourraient craindre que les décisions rendues par les tribunaux soient indûment influencées par l’opinion publique ou par les politiques du gouvernement. Comment un citoyen pourrait-il croire que justice sera rendue dans sa cause s’il sait que le juge pourra être convoqué à témoigner devant un comité parlementaire? Comme le soulignait l’actuelle juge en chef de la Cour suprême dans une décision de 1989, « Donner suite à l’exigence qu’un juge témoigne devant un organisme civil, émanant du pouvoir législatif ou du pouvoir exécutif, quant à savoir comment et pourquoi il a rendu sa décision, serait attaquer l’élément le plus sacro-saint de l’indépendance judiciaire. » Le juge convoqué par un comité parlementaire a donc le droit et le devoir de refuser de témoigner.
De plus, la participation de juges à des débats hautement médiatisés mine la séparation des pouvoirs en confondant l’administration de la justice et la politique partisane. Un principe de base de déontologie judiciaire est que les juges doivent s’abstenir d’activités politiques. Or, aux yeux du public – et c’est la perception du public qui compte ici – le témoignage d’un juge en comité parlementaire associe la magistrature à la politique partisane et risque de diminuer la confiance du public envers l’indépendance de la magistrature.
Il faut donc condamner fermement cette convocation d’un juge en comité parlementaire comme une atteinte grossière à l’indépendance de la magistrature.