jeudi 23 juin 2011
Je me souviens
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mercredi 22 juin 2011
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mardi 21 juin 2011
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lundi 20 juin 2011
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vendredi 17 juin 2011
Faux pas diplomatique
Faux pas diplomatique
Le ministre des Finances, Jim Flaherty, serait sans doute le premier offusqué si son homologue américain s’amenait à Toronto ou Montréal pour lui dire de faire le ménage dans les finances publiques du pays. C’est pourtant ce qu’il a fait mercredi soir à New York, invitant le gouvernement américain à réduire son déficit et sa dette et laissant croire qu’il partage l’avis de républicains conservateurs comme Paul Ryan, adversaire acharné du président Barack Obama qui propose notamment d’abroger sa réforme du régime des soins de santé.
Non seulement s’agit-il d’un faux pas diplomatique majeur, mais c’est une intrusion par la bande dans la course qui s’amorce déjà aux États-Unis en vue des élections présidentielles de novembre 2012. Il est difficile de comprendre pourquoi le Canada semble ainsi s’allier aux ennemis du président actuel, qui s’en souviendra sûrement. M. Flaherty aurait pu livrer son message plus discrètement et sans doute plus efficacement. Si M. Obama est réélu en 2012, la table est mise pour des relations tièdes avec les voisins pro-républicains du nord.
Pierre Allard
lundi 13 juin 2011
Un débat nécessaire
Éditorial du quotidien LeDroit - lundi 12 juin 2011
Un débat fructueux
Sans se faire d’illusions sur les résultats éventuels, il faut applaudir l’initiative des députés Yvon Godin et Françoise Boivin, qui remettront au feuilleton du nouveau Parlement un projet de loi visant à assurer que les futurs juges de la Cour suprême du Canada puissent comprendre l’anglais et le français sans l’aide d’un interprète. Ce qui paraît à nous une évidence fait sourciller bien des Anglo-Canadiens, qui refusent de voir dans la connaissance des deux langues un élément de compétence essentiel à la plus haute cour du pays.
Il est d’ores et déjà prévisible que les conservateurs, qui ont maintenant les coudées franches, continueront de s’opposer à ce projet de loi et le torpilleront. Mais le simple fait de le présenter et de le défendre suscitera un débat qui ne peut être que fructueux. Même devant une défaite certaine, le combat conserve sa valeur.
Pierre Allard