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«Après plus de
cinquante ans de débats où le choix des mots a souvent été au coeur de la
discorde, nous n'avons pas réglé grand-chose… Sur le plan constitutionnel, avec
le rapatriement unilatéral de 1982, le Québec a même reculé… La reconnaissance
du Québec comme «nation» par la Chambre des communes à Ottawa a une valeur
essentiellement symbolique… Le seul véritable gain a été la reconnaissance -
juridique et politique - du droit du Québec à l'autodétermination, c'est-à-dire
de sa souveraineté.
En participant aux deux
référendums, les partisans du «non» ont reconnu la légitimité du processus et
accepté, en votant, de s'y soumettre. Le Québec est souverain, la Cour suprême
l'a reconnu en 1998. Il peut exercer cette souveraineté en faveur de
l'accession à l'indépendance, ou en faveur d'un maintien du lien fédéral. Même
s'il cède au pouvoir central des pouvoirs importants, même s'il confie à la
fédération une partie de sa souveraineté, il a toujours le droit d'obliger ses
partenaires fédéraux à renégocier en tout ou en partie avec l'assentiment d'une
majorité "claire" à une question "claire".»
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