Deux éléments méritent particulièrement d'être notés:
1. Le ministère des Affaires universitaires de l'Ontario, à l'époque, n'aurait pas fait obstacle à la transformation de l'Université d'Ottawa en université de langue française; et
2. Le vice-recteur académique Maurice Chagnon favorisait ouvertement la priorité du français dans l'enseignement à l'Université d'Ottawa.
Une belle occasion ratée… Voici le texte que publia alors Sept-Jours...
cliquer sur le texte pour le grossir...
Il serait bon aussi de rappeler que cette génération d'étudiants et d'étudiantes, formée dans les années 60, avait peu d'estime pour les mémoires, les comités et les engagements de principe. Avaient-ils raison ou tort dans leur stratégie? Ces gars et ces filles, Franco-Ontariens et Québécois, ont choisi la voie de l'occupation et ont abouti dans des paniers à salade… Ils ont échoué, mais ils ne méritent pas d'être oubliés...
Depuis 2012, le Regroupement étudiant franco-ontarien (REFO), avec ses partenaires, la FESFO et l'AFO, a procédé à des consultations exhaustives et présenté des demandes plus que modestes en vue de la création d'un palier universitaire francophone autonome en Ontario. Ils ont eu droit à quelque sympathie, à des peut-être de principe mais à aucun engagement ferme.
Un jour, pas trop lointain, ils devront sans doute entreprendre des actions plus vigoureuses sur le terrain. Comme à l'époque de l'école Guigues. Comme aux sciences sociales de l'Université d'Ottawa en 1968 et en 1970. Comme dans de multiples conflits scolaires ailleurs en Ontario. Comme à Montfort.
Un jour, si on attend patiemment que les gouvernements remplissent leurs promesses, il sera trop tard…
Pour les années 68, ce texte laisse l'impression d'une jeunesse et d'un leadership francophone plutôt mou pour ne pas dire endormi à Ottawa. Pourtant ailleurs, il y a eu suffisamment de tapage pour faire bouger les choses dans la bonne direction.
RépondreSupprimerLe Manitoba avec ses 45,000 citoyens de langue maternelle française a son Université de St-Boniface. Aux Franco-ontariens de se réveiller et de faire aboutir les choses. Quand on veut vraiment, on peut vraiment.