Finalement, il apparaît que l’Université d’Ottawa ne
protégera que certains programmes de baccalauréat, ainsi que les services aux
étudiants, en vertu de la Loi sur les
services en français de l’Ontario. Rien ne sera désigné au niveau de la
maîtrise et du doctorat. Il est difficile, à ce stade, de savoir quelle forme
prendra le tout et de quelle façon la direction entrevoit son évolution dans un
avenir prochain, mais la première impression n’est guère rassurante. On semble
procéder de façon hésitante et craintive.
Que l’Université ait ou non raison d’agir ainsi reste à
déterminer. Ce qui est sûr, c’est qu’encore une fois, les francophones ne sont
pas maîtres de leur destin dans cette institution universitaire qu’ils ont le
plus souvent vue comme étant la leur et qui leur échappe peu à peu depuis un demi-siècle.
De toute évidence, la question du contrôle et de la gestion des institutions
d’enseignement, réglée aux niveaux élémentaire, secondaire et collégial, se
pose toujours avec acuité au palier universitaire.
Pierre Allard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire