Éditorial dans LeDroit du vendredi 20 janvier 2012.
Après les coupes au Bureau de la traduction l’été dernier, voici que le gouvernement Harper vient de mettre à la porte plus d’une centaine d’enseignants de langue seconde. On n’a pas besoin d’enquête « royale » pour comprendre que la majorité de ces professionnels se dévouaient à améliorer la qualité du français dans la fonction publique fédérale, et que seule notre langue souffrira vraiment de leurs départs. Ces mesures en disent long sur l’abandon du français comme priorité de ce gouvernement. Une enquête plus approfondie révélerait-elle d’autres coupes dont on ne connaît pas l’ampleur, dans les contrats des traducteurs privés, par exemple?
Une chose apparaît sûre. Avec la faiblesse des réactions au sein de l’opinion publique, l’érosion du français se poursuivra au sein de l’appareil fédéral. Yes sir!
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